Pour sa troisième année d’existence, le séminaire poursuit ses interrogations épistémologiques, théoriques et empiriques,  liées à la recherche sur le champ israélien contemporain . Les tensions politiques, sociales et idéologiques qui entourent l’État d’Israël favorisent un usage idéologique des sciences sociales, au détriment des pratiques d’objectivation qui entourent le « métier de chercheur ». Le sionisme et la construction de l’État israélien, pour être au cœur de controverses, n’en sont pas moins des postes scientifiques qui permettent d’analyser des processus historiques et sociaux comme la réalité d’une Nation, la place de la religion ou celle de la critique sociale. Comment mobiliser les savoirs historiques et en sciences sociales pour penser de tels objets ? Quelles sont les places faites à l’étude des archives et des enquêtes dans le débat scientifique ? Comment penser les groupes multiples de la société israélienne ? Comment aborder l’État et ses institutions militaires, religieuses, judiciaires comme organisateur de la vie sociale et politique ?

Le séminaire s’attachera particulièrement à nommer les faits historiques, politiques et sociologiques : comme le sionisme, l’État d’Israël, la démocratie, les institutions. Il s’intéresse également aux phénomènes les plus contemporains : comme l’environnement, la question religieuse, le néo-libéralisme en prise avec les mouvements sociaux et le sionisme, les conflictualités internes et externes et les classes sociales, Israël dans son rapport à la société palestinienne.

Le séminaire accueille des intervenant·e·s pour certaines séances ainsi que la présentation des travaux des doctorant·e·s (études politique ; histoire ; sociologie ; anthropologie; territoires et sociétés ; sciences des religions ; art et littérature).

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