Mardi 17 novembre 2020, 14h-18h (heure en France), webinaire transversal CRFJ.

Gravées dans la pierre, le bois ou le métal, les inscriptions sont considérées comme l’un des plus hauts degrés d’expression d’une société lettrée. Leur relation spécifique à la matérialité et à l’espace (monuments ou objets) les distingue des autres types d’écrits, sur parchemin ou sur papier. Pour les spécialistes de l’Antiquité, cette source est d’autant plus précieuse qu’elle constitue une des seules manifestations écrites originales parvenues jusqu’à nous, et qu’elle fournit un grand nombre de textes. Le dispositif documentaire écrit du médiéviste est tout autre, plus important et plus diversifié : les inscriptions ne fournissent alors plus qu’une matière noyée dans le vaste champ de l’écrit. Comment donc aborder cette source ? Quel questionnement pose-t-elle ? Quelles approches et quelles méthodologies proposer pour la traiter et la mettre en relation avec les sources « non écrites », archéologiques et artistiques notamment ? En Orient, faut-il parler d’« épigraphies » au pluriel, en tenant compte de la multiplicité des écritures et des langues dans ces sociétés multiculturelles ? Enfin, quel regard poser sur la discipline elle-même et sur son évolution, en fonction des périodes historiques étudiées (Antiquité/Moyen Âge), mais aussi des traditions de recherche de chaque pays ?

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