2 mai 2012

Sujet : « Israéliens mobilisés en faveur d’une « barrière » : Etude d’une configuration d’acteurs et premiers retours de terrain »

A la suite d’une enquête de terrain auprès d’acteurs israéliens (ONG, politiques, militaires) engagés en faveur d’une « barrière de sécurité », cette présentation revient sur la stratégie et la problématique d’enquête et évoque les premiers résultats et impressions de terrain.

Intervenant :

Damien Simonneau (Sciences Po Bordeaux – Centre Emile Durkheim / doctorant allocataire DGA-IRSEM 2011-2014) travaille sur une comparaison des processus décisionnels d’érection de deux Murs de séparation contemporains :

la « barrière de sécurité » israélienne et la « barrière frontalière » américaine.

Actuellement en séjour de recherche au Centre de Recherche Français de Jérusalem (CRFJ), il s’intéresse au travail de pression des acteurs israéliens pro-Mur (ONG, politiques, militaires) au sein du processus décisionnel.

 

30 mars 2012

Klervi Fustec, doctorante, AMDP CRFJ, Diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Rennes,  doctorante en Géographie Humaine à l’Université Paul Valéry à Montpellier au sein du laboratoire Art-Dev « Acteurs, ressources et territoires dans le développement ».

 « La co-construction des discours sur l’eau et le changement climatique : un processus de territorialisation multi-échelle »

Analyse des acteurs impliqués dans les enjeux liés à l’eau et au changement climatiques en territoires palestiniens et israéliens : une multitude d’acteurs (bailleurs de fonds, acteurs politiques, scientifiques, société civile, …) prennent en charge ces problématiques, il s’agit ici d’examiner les discours auxquels ils souscrivent ainsi que les représentations de la natures qu’ils développent. Il convient donc d’explorer ici les interactions entre ces différents groupes d’acteurs ainsi que les relations de pouvoir qui sont à l’œuvre »

Tristan Storme, docteur en Sciences Politiques de l’Université Libre de Bruxelles est post-doctorant au St. Anthony’s College de l’Université d’Oxford (European Studies Centre)

« Pluralité du monde contre pluralisme. Penser l’Europe en se mesurant à la théorie politique de Carl Schmitt »

Carl Schmitt oppose au pluralisme interne à l’État (prôné par Cole et Laski au début du XXe siècle) une notion de « pluralisme universel », qui s’apparente en vérité au concert des nations.Tout l’enjeu est la définition du terme « pluralisme » : qu’est-ce qu’une doctrine « politique » peut entendre par ce vocable, sans renier les fondements qui lui donnent sa politicité, ou son caractère politique ? Une question très actuelle à l’heure où nos sociétés démocratiques sont marquées par ce que Rawls appelle « le fait du pluralisme ».